vendredi 28 novembre 2008

Mohair de l'âme

Pont U Bein, Birmanie, février 2008

Restons dans les rayons de lumière
les rayons magiques qui embellissent tout,
répercutent à l'infini les jeux de couleurs,
adoucissent les pierres les plus dures,
les eaux les plus boueuses,
les paysages les plus mornes

Lumière, chaleur,
chaleur, lumière
Mohair de l'âme
et du corps

chaude journée à tous !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'il est bon, à l'époque de l'année où nous sommes, de se réchauffer à la lumière merveilleuse de ce soleil couchant ! Les couleurs sont chaudes et invitent à la méditation !
Bizzz

Anonyme a dit…

Let the sun shine, let the sun shine, the sun shine... Et tu connais la suite et les antécédents n'est-ce pas !
Bonne journée, comme dit l'ami Paul "le soleil lui comme un caillou dans un puits"!

Anonyme a dit…

Voici le texte original ! Erratum !
L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ?

Anonyme a dit…

Comme le soleil éclaire et révèle peu à peu une fleur, un visage, un pan de mur, un paysage, un territoire, offrons-nous le second versant du poème ! Pour la route !

"L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-là. Puis dors après. Allons, tu vois je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame.
Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Midi sonne. J'ai fait arroser dans la chambre.
Va, dors ! L'espoir luit comme un caillou dans un creux
Ah, quand refleuriront les roses de septembre !"