mercredi 11 février 2009

La robe tiède et vibrante

Chat au détour d'une ruelle, Ardèche 2005

J'aimerai avoir un chat, un chat pour son pelage, un chat pour la chaleur de son ronronnement, pour sa présence et son absence, pour ses pattes félines et rosées, son regard lointain...
Alors je vous livre ce matin quelques hommages en écho :

Le chat ouvrit les yeux,

Le soleil y entra.

Le chat ferma les yeux,

Le soleil y resta.

Voilà pourquoi, le soir,

quand le chat se réveille,

j'aperçois dans le noir

Deux morceaux de soleil.

Maurice Careme

 

De sa fourrure blonde et brune

Sort un parfum si doux, qu’on soir

J’en fus embaumé, pour l’avoir

Caressée une fois, rien qu’une.

C’est l’esprit familier du lieu ;

Il juge, il préside, il inspire

Toutes choses dans son empire ;

Peut-être est-il fée, est-il Dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime

Tirés comme par un aimant,

Se retournent docilement

Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement

Le feu de ses prunelles pâles,

Clairs fanaux, vivantes opales,

Qui me contemplent fixement

 Charles BAUDELAIRE

 

Rien n'est plus doux,

Rien ne donne à la peau une sensation plus délicate,

Plus raffinée,

Plus rare,

Que la robe tiède et vibrante d'un chat.

Guy de Maupassant


Bonne journée ronronnante...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bel Hommage à Michkä... elle en ronronne de plaisir et salue de sa patte Ti Toon restée à Loudéac ;-)
Bizzz Bizzz