Mandalay, 17 février 2008, Birmanie
observant la lumière qui émerge doucement.
Le temps est comme supsendu sur les rives de l'Irrawady, Birmanie.
Les piles d'un pont victorien accrochent une lumière aux reflets safranés
tandis qu'un passeur amène un moine au temple encore dans la brume.
Un calme d'un autre age apaise l'esprit et détend les muscles.
La fraicheur un peu humide s'estompe tandis que la proue fend silencieusement
les eaux du fleuve sacré.
Bonne journée fluviale..
4 commentaires:
J'aime suivre ton sillage et partir pour des contrée inconnues où tout est possible !
Bizzz bizzz
Accent de l'Orient... Ecoutons un instant Malraux et suivons le regard de ce personnage de "la Condition humaine"... "Il se souvint d'un après-midi de septembre où le gris parfait du ciel rendait laiteuse l'eau d'un lac, dans les failles de vastes champs de nénuphars; depuis les cornes vermoulues d'un pavillon abandonné jusqu'à l'horizon magnifique et morne, ne lui parvenait plus qu'un monde pénétré d'une mélancolie solennelle. Sans agiter sa sonnette, un bonze s'était accoudé à la rampe du pavillon, abandonnant son sanctuaire à la poussière, au parfum des bois odorants qui brûlaient; les paysans qui recueillaient les graines de nénuphars passaient en barque, sans le moindre son..."
mais comment fait Sheumas pour toujours trouver la juste référence... on croirait les mots de Malraux écrits pour cette photo... l'universalité de l'émotion probablement...
merci Sheumas
merci pour ces messages qui nous font voyager et rêver
l esprit s envole chaque instant grace à toi et ta tribu...
steph
bizzous
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