lundi 26 janvier 2009

Jeune fille à la perle


J’ai adoré un film que nous avons vu hier soir : La jeune fille à la Perle, une adaptation du roman éponyme de Tracy Chapman. Quelques mots…. 

La trame de l’histoire : Griet se voit contrainte de travailler comme domestique au service du peintre. Fascinée par son talent, elle se rend vite très utile à la bonne tenu de l'atelier, lieu troublant, où l'homme comme son monde de lumière et de couleur l'attirent irrésistiblement. Mais alors qu'elle prend une place importante dans le travail du peintre, leur intimité grandissante sème la discorde et la jalousie dans les murs de la maison. 

Les images, les couleurs et la composition sont extraordinaires, comme si dès le début du film, on pénétrait entièrement dans la peinture de La jeune fille à la perle mieux connue sous le nom de La jeune fille au turban de Vermeer. Le pinceau de l’artiste et le travail du réalisateur se confondent et chaque teinte se superpose pour donner une impression de délicatesse, de pureté et d’authenticité à l’ensemble. 

Griet possède en elle une sensibilité lumineuse, elle perçoit l’harmonie des couleurs et des formes. C’est cette particularité qui séduit Vermeer et les mène tous deux dans une intimité grandissante. Pourtant, l’affection qui les lie repose sur le non-dit et leur désir se résume simplement à des gestes très furtifs. Ce film est pour moi vraiment d’un genre nouveau :ni une comédie romantique, ni un drame, c’est tout simplement l’histoire d’un tableau. 

Scarlett Johansson qui joue Griet est éblouissante. Elle parle très peu et pourtant, elle réussit à faire passer d’intenses émotions par ses regard. La comédienne incarne le modèle du tableau à merveille, son teint de porcelaine fait si bien illusion qu’on dirait le sujet originel même… Troublant. Quant à Vermeer joué par Colin Firth (journal de Bridget Jones, le bel amoureux) il incarne superbement le caractère tortueux, profond et extrêmement fort du peintre.

En plus les décors sont somptueux et l’on découvre l'univers du peintre : sa ville, Delft, ses rues, ses canaux, puis sa maison, l'atelier du peintre puis viennent les personnages : les enfants de Vermeer, sa servante, puis sa femme, désagréable et jalouse. En suivant Griet, on découvre petit à petit l'univers de Vermeer, sa façon de peindre, la fabrication des couleurs, l'utilisation d'une chambre noire, le poids des mécènes, etc. 

Un délice ! 

Bonne journée au pinceau !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vermeer, un de mes peintres favoris. Cette façon de peindre "fin et flou" comme dit l'extraordinaire critique d'art Daniel Arasse. Un peintre qui nous fait rentrer dans la chair de celui qui est vu. Et tu as raison de parler de carnation. L'une des réussites de cette actrice que tu évoques (la sulfureuse Scarlett de "Match Point") dont j'admire le visage c'est précisément de mettre de la porcelaine dans la peinture, à la fois par le regard et le teint de fleur fraîche.

Anonyme a dit…

Il ne s'agit pas de Tracy Chapman (la chanteuse) mais de Tracy Chevalier ;-)
J'ai davantage aimé le livre que le film, même si un travail sur la lumière et la reconstitution de l'atelier a été réalisé ! C'est toujours la supériorité des livres par rapport aux films : expliquer plus profondément les sentiments et les ressentis des personnages ! J'aime particulièrement l'auteur : elle a ce talent de nous mener au coeur d'époques très différentes et de reconstruire sous nos yeux les ambiances d'alors !
Bizz bizzz

Babou&Hub a dit…

Bien vu Bonnie ....
Tracy Chapman !!!! hi hi hi.... pourtant j'en ai lu beaucoup, des livres de Tracy Chevalier....
lapsus révélateur ???
hi hi
bisous

Anonyme a dit…

hier tu nous mettais l'eau a la bouche avec la confection de ta brioche aujourd'hui tu nous donnes enviede voir ton film sacré chérie tu es un amour et une petite mère
courage bi s'aime tant!
Maw

Anonyme a dit…

hier nous savourions ta brioche on en avait l'eau a la bouche ensuite ce film qui nous donne envie de le voir bref des proprammes alléchants!
sacrée bébé d'amour je t'adore et t'envoie plein de baisers d'amour
maw