dimanche 10 mai 2009

A l'ombre du rocher rouge


Ces temps ci, je découvre les vers de TS Eliot, je partage l'émotion particulière à la lecture de certaines strophes comme celle ci, qui s'accorde si bien avec l'image de l'Akakus que je vous propose ce matin :

Quelles racines s'agrippent, quelles branches  croissent
Parmis ces rocailleux débris ? Ô fils de l'homme, 
Tu ne peux le dire ni le deviner, ne connaissant
Qu'un amas d'images brisées sur lesquelles frappe le soleil :
L'arbre mort n'offre aucun abri, la sauterelle aucun répit,
La roche sèche aucun bruit d'eau. Point d'ombre
Si ce n'est là, dessous ce rocher rouge
(Viens t'abriter à l'ombre de ce rocher rouge)
Et je te montrerai quelque chose qui n'est
Ni ton ombre au matin marchant derrière toi,
Ni ton ombre le soir surgie à ta rencontre ;
Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière".

Bonne journée -pas trop sèche- !

3 commentaires:

sheumas a dit…

L'un des rêves des philosophes (existentialistes je crois) c'était de voir ce qui se passe au jardin quand l'oeil de l'homme n'y est pas... La poésie d'Eliot semble aller dans le sens de cette "vie privée" des rocailles...

Anonyme a dit…

lundi, panne d'oreiller?
T'aime, t'aime
bisous d'amour

Anonyme a dit…

là vraiment ma biquette il faut faire qq choses
j'attends j'attends mais où es tu ? tu me manques tu me manques
alors je t'attends

bizous ma belle ....